Intéressons-nous aux enjeux économiques, sociaux et géopolitiques qu’entrainent la production et la consommation de ces biocarburants. Nous différencierons d'abord les enjeux des trois générations de biocarburants.
Tout d'abord, un biocarburant est fabriqué à partir de différentes matières organiques. Les biocarburants sont classés en trois générations selon le type de matières organiques utilisé pour les fabriquer. Ainsi, il existe trois générations de biocarburants, chacune avec des avantages et des inconvénients.
Dans un premier temps, la première génération regroupe les biocarburants produits à partir de cultures alimentaires, notamment du blé, du maïs, du colza ou encore des betteraves. Ceux-ci sont produits via des processus techniques simples, raison pour laquelle les biocarburants actuels sont majoritairement issus de cette génération. Cette génération présente néanmoins un bilan environnemental médiocre mais surtout des enjeux socio-économiques dangereux.
La deuxième génération de biocarburants sont des biocarburants produits principalement à partir de déchets végétaux, tels que le bois, la paille, les feuilles, etc. Cette génération de biocarburant relève d’une technique de production relativement simple et a un meilleur bilan énergétique et environnemental que la première génération.
En effet, la seconde génération possède de nombreux avantages d’un point de vue économique. Ces biocarburants permettent de se débarrasser des déchets végétaux et n’ont pas un coût très élevé actuellement (cependant, la collecte de ces déchets n’est pas chose facile). De plus, l'utilisation de ces déchets accorde aux pays qui les emploient l'indépendance par rapport aux énergies fossiles provenant des pays étrangères. A long terme, les biocarburants vont donc créer de la compétitivité entre différents pays et par conséquent, promouvoir un développement local dans les différents états en question.
En effet, la seconde génération possède de nombreux avantages d’un point de vue économique. Ces biocarburants permettent de se débarrasser des déchets végétaux et n’ont pas un coût très élevé actuellement (cependant, la collecte de ces déchets n’est pas chose facile). De plus, l'utilisation de ces déchets accorde aux pays qui les emploient l'indépendance par rapport aux énergies fossiles provenant des pays étrangères. A long terme, les biocarburants vont donc créer de la compétitivité entre différents pays et par conséquent, promouvoir un développement local dans les différents états en question.
Cependant, le grand inconvénient de déchets végétaux comme source de biocarburants est leur quantité limitée et insuffisant à long terme pour assurer une quantité stable de l'énergie renouvelable.
D’un point de vue environnemental, tous les biocarburants permettent d'une part, de réduire le taux d’émission de CO2 et de lutter contre les gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique. En contrepartie, ces produits entraîne le phénomène de "terres rasées", de déforestation. L'image ci-dessous illustre ce point.
Suite aux nombreuses controverses causées par les deux premières générations de biocarburants, une troisième génération a été conçue. Ces biocarburants sont produits à partir d’algues, appelés algocarburants. Le principal avantage de cette génération est que la culture des algues peut être effectuée dans un milieu aquatique permettant ainsi de se libérer de la contrainte du sol. Mais cette génération de biocarburant est peu produite aujourd’hui à cause, sans doute de ses nombreux inconvénients. En effet, la tentation de recourir aux OGM pour augmenter la production entraîne une importante menace environnementale. Par ailleurs, nous ne connaissons malheureusement pas les effets à long terme de la culture de ces algues. Enfin, le processus de production d’algocarburant est complexe, nécessitant des moyens techniques avancés, et n’est donc pas encore économiquement viable à l'heure actuelle.
En conclusion de cette partie, nous pouvons dire que la fabrication de ces trois types de biocarburants est relativement simple et donc matériellement possible. Cependant, les prix de certains biocarburants (notamment du biodiésel) sont à l’heure actuelle peu attractifs. De plus, la production de ces biocarburants est sujette à de nombreux enjeux socio-économiques. Ces débats ont poussé les scientifiques à tenter de développer de nouvelles filières “du futur” pour produire des biocarburants d’une manière plus rentable. Compte tenu du fait que ces projets ne sont pas encore bien définis, nous ne pouvons pas, dans cette étude, donner plus de détails.
Une autre remarque : lorsque l’on classe les biocarburants en générations, nous constatons que la durabilité des deux premières générations est très contestée. De ce fait, il y a eu le développement d'une troisième génération de biocarburants : les algocarburants. Le principal inconvénient des algocarburants est lié à la technique de production peu utilisée et mal maîtrisée dont les conséquences sont encore mal connues. Cependant, cette technique de production est actuellement en expansion et pourrait bien représenter une source de biocarburants à l’avenir, ainsi répondant à la disparition des énergies fossiles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire